20 janvier 2008
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19:31
La toute première année d'école m'a permis de voir que ce métier, qui pour moi n'était pas forcément une véritable vocation (oui, bon, petite, alors que mes copines rêvaient d'être maîtresse d'école, je voulais être dentiste ! ), était en fait bien plus qu'un simple job d'éxécutant, selon tous les clichés circulants depuis des années et des années...
Je me suis vu accompagnée des personnes dans des moments difficiles, et créer des liens avec eux qui me comblaient de reconnaissance. Il est vrai que j'adore travailler avec les personnes âgées, du fait qu'avec elles, soit on est leur "rayon de soleil" soit il ne vaut mieux pas croiser leur chemin... Mais quand ils nous apprécient, on peut être sûr de le savoir...
Je ne veux pas dire par là que j'aime ce métier que pour ça, bien évidemment, mais la satisfaction d'avoir pu apporter un petit brin de gaieté pour des gens souffrant de maladies plus ou moins graves est une sensation de bien-être que je n'avais pas connu auparavant...
Tenez, je vais vous raconter la première fois où je me suis dit "j'adore ce métier" :
J'allais comme tous les matins amener des personnes âgées, qui étaient dans mon service pour de la rééducation après les fréquentes "fracture du col du fémur", dans la salle à manger en bas de l'établissement. Ce jour là je conduisais un monsieur en fauteuil roulant plutôt dépressif dans les longs couloirs, et j'essayais de le "faire parler" avec des questions sur ses dernières visites, quand j'ai vu un autre monsieur en fauteuil qui lui était seul pour avancer, un monsieur qui lui débordait de joie de vivre. J'accélère alors le pas, me disant d'ailleurs que j'aurais presque pu faire de la marche à pied de haut niveau, et dépasse le monsieur en fauteuil qui se débrouillait tout seul...
Un petit "Héhé!! on fait la course??" à commencer à faire sourire mon patient d'habitude plutôt tristounet sur son fauteuil... Sachant que l'autre monsieur allait forcément rire et me suivre dans cette petite plaisanterie, nous voici tous les 3 partis pour une petite course à basse vitesse rassurez vous, dans ce long couloir...
Ce petit évènement qui était pour moi tout à fait anodin, m'a simplement permis d'entendre le soir même un "merci mademoiselle de m'avoir accompagner ce midi, j'espère que ce sera vous demain!"
Cette petite phrase était un peu porteuse d'espoir... ? en tout cas, je me suis sentie utile, bien plus que par les soins que je réalisais chaque jour pour ce monsieur, avec qui le reste du stage se passa avec une complicité particulière...
Quelque part, je l'avais un peu soigné...?
Je me suis vu accompagnée des personnes dans des moments difficiles, et créer des liens avec eux qui me comblaient de reconnaissance. Il est vrai que j'adore travailler avec les personnes âgées, du fait qu'avec elles, soit on est leur "rayon de soleil" soit il ne vaut mieux pas croiser leur chemin... Mais quand ils nous apprécient, on peut être sûr de le savoir...
Je ne veux pas dire par là que j'aime ce métier que pour ça, bien évidemment, mais la satisfaction d'avoir pu apporter un petit brin de gaieté pour des gens souffrant de maladies plus ou moins graves est une sensation de bien-être que je n'avais pas connu auparavant...
Tenez, je vais vous raconter la première fois où je me suis dit "j'adore ce métier" :
J'allais comme tous les matins amener des personnes âgées, qui étaient dans mon service pour de la rééducation après les fréquentes "fracture du col du fémur", dans la salle à manger en bas de l'établissement. Ce jour là je conduisais un monsieur en fauteuil roulant plutôt dépressif dans les longs couloirs, et j'essayais de le "faire parler" avec des questions sur ses dernières visites, quand j'ai vu un autre monsieur en fauteuil qui lui était seul pour avancer, un monsieur qui lui débordait de joie de vivre. J'accélère alors le pas, me disant d'ailleurs que j'aurais presque pu faire de la marche à pied de haut niveau, et dépasse le monsieur en fauteuil qui se débrouillait tout seul...
Un petit "Héhé!! on fait la course??" à commencer à faire sourire mon patient d'habitude plutôt tristounet sur son fauteuil... Sachant que l'autre monsieur allait forcément rire et me suivre dans cette petite plaisanterie, nous voici tous les 3 partis pour une petite course à basse vitesse rassurez vous, dans ce long couloir...
Ce petit évènement qui était pour moi tout à fait anodin, m'a simplement permis d'entendre le soir même un "merci mademoiselle de m'avoir accompagner ce midi, j'espère que ce sera vous demain!"
Cette petite phrase était un peu porteuse d'espoir... ? en tout cas, je me suis sentie utile, bien plus que par les soins que je réalisais chaque jour pour ce monsieur, avec qui le reste du stage se passa avec une complicité particulière...
Quelque part, je l'avais un peu soigné...?